Christoph Vogelsang crée son propre conte de fées Chip and Chair sur PokerNews

Il y a de cela plus d’une quarantaine d’années, au cours du Main Event des World Series of Poker (WSOP) de 1982, Jack « Treetop » Straus a vu son tapis entièrement rasé lors d’un coup, à l’exception d’un unique jeton dissimulé sous une nappe de table. Ce dernier n’ayant pas annoncé son tapis, il a pu continuer la partie avec ce seul jeton et est par la suite parvenu à décrocher le fameux titre du Main Event des WSOP de 1982. Cette histoire est à l’origine de l’expression anglophone bien connue « chip and a chair » (un jeton et une chaise).

Dernièrement, c’est le champion allemand Christoph Vogelsang qui a réussi un exploit similaire. Vogelsang faisait partie des 120 prétendants participant au tournoi No-Limit Hold’em 8-Handed d’une mise de 100 000 $, qui s’est tenu dans le contexte des Triton Super High Roller Series à Monte-Carlo. Vogelsang qui peut se targuer d’un montant total de gains en live dépassant les 28 millions de dollars, ne peut cependant mettre en avant que deux victoires dans son historique : une victoire en juillet 2017 pour un tournoi NLHE de 25 000 $, à l’Aria, récompensé par 261 376 $, et son fameux triomphe lors du Super High Roller Bowl à buy-in de 300 000 $, en mai 2017, lui accordant 6 000 000 $.

Il est indéniable que les compétences de Christoph Vogelsang en poker sont de haut niveau, même si sa stratégie poker méticuleuse ne fait pas toujours l’unanimité dans la communauté des joueurs, tout comme sa caractéristique « cagoule » vestimentaire. Ce joueur de poker d’origine allemande, âgé de 38 ans, a habituellement une réflexion plutôt longue avant de commettre ses jetons au pot, même sur des mises minimes. Cette tendance a même été décriée par Scott Seiver, un joueur expérimenté, qualifiant l’approche de Vogelsang d’antipoétique, voire de chevauchant les limites de l’éthique du jeu, en raison du temps qu’il prend pour jouer, notamment lors de son affrontement en tête-à-tête contre Dan Smith durant les WSOP 2022. Que l’on apprécie ou non le jeu de Vogelsang, il est force de constater son efficacité.

Au cours du jour 2 de l’événement, aux portes de l’élimination pour arriver en jeu payé, Vogelsang a bien cru que son aventure allait s’achever puisqu’il ne disposait que d’une unique grosse blinde. Tout le monde sait qu’avoir un tapis ultra court est une situation inconfortable, mais cela est d’autant plus critique lorsqu’on leve il avec une telle sélection de joueurs de l’élite mondiale.

Cependant, Vogelsang n’a non seulement réussi à s’extirper de cette fâcheuse situation, mais il s’est également imposé comme le vainqueur du tournoi pour la première fois depuis une durée de six ans et repart avec 2 644 000 $.

Résultats de la Table Finale du Tournoi de Hold’em No-Limit 8-Handed de 100 000 $

*indique un deal en tête-à-tête

Après que Lewis Spencer soit éliminé par Punnat Punsri, les 20 derniers participants étaient garantis de toucher au minimum une « min-cash » de 156 000$

Dan Smith a été le premier à être sorti de la compétition. Ensuite, ont suivi divers joueurs tels que Kiat Lee, Steve O’Dwyer, Santhosh Suvarna, Ferdinand Putra, Karl Chappe-Gatien, Viacheslav Buldygin, Artur Martirosian,Michael Watson, Smith venant rejoindre leurs rangs à gauche de la scène.

Le champ est passé de 11 à 9 concurrents après que Nacho Barbero à raflé les jetons de Johannes Straver et Elton Tsang lors d’un même coup.

Avant le début de la finale, Barbero jouissait d’un énorme tapis de 113 grosses blinds, précédé des 52 big blinds de Punsri. Vogelsang se retrouvait au milieu du pool avec 25 big blinds dans sa besace.

Francisco Benitez à connu un temps de jeu restreint lors de la table finale, rendu par ses dames ouvertes face à l’As-Dame piquée de Daniel Dvoress, qui prend une « grand chelem ». Il convient de noter que Benitez est plus habitués à jouer au poker en ligne bien qu’il ait commencé à se faire une réputation sur les terrains de jeu « Live ». Ce n’est certainement pas la dernière fois que nous entendrons parler de Benitez.

Suivra l’éviction du quintuple champion du Triton et légende du poker Phil Ivey. Ivey s’étant inscrit au talon/payé {shove rendre les cartes puisqu’élimination ?} , s’est heurté à l’As-Dame de Punsri. Ses chances de poursuivre ne paranvenueur pas probable en raison du centrage limpide de Punsri. Ivey céde alors en 8ème place.

Jonathan Jaffe n’a pas été gâté par le sort, comme la prova sa fin de tour en 7ème position. Jaffe avait réussi à doubler Sinclair, particulièrement abrupt lors de son intervention hors salive (ancharmaure pour représenter l’enthusicame). Pas surprenant quand on connaît le penchant de Heath pour les as.

Les as n’ont plus causé grand bruit par la suite, ce qui n’a pas aidé Dvoress, sorti en 6éme position. Dvoress, dessinant ses ultimes jetons avec une dame-neuf trredle-Pied, la(es) a confudo un pit que lice à chérégorie car il s’agit d’un dala de chechéassage.

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