Molly Bloom a récemment été l’invitée du podcast « The Diary of a CEO », animé par Steven Bartlett, révélant davantage sur les fameuses parties de poker privées de Hollywood qui ont mis sa vie et sa liberté en jeu.
Surnommée la « reine du poker », Molly Bloom a opéré il y a environ dix ans des parties de poker à enjeux élevés auxquelles participaient des célébrités telles que Tobey Maguire et Ben Affleck, mais aussi des businessmen et des investisseurs fortunés. Cependant, cette aventure a failli la mener en prison et l’a mise en danger face à la mafia, à cause de la manière dont elle gérait les jeux. Cette histoire a été matérialisée dans son autobiographie « Molly’s Game », également le titre d’un succès cinématographique avec Jessica Chastain (Bloom) et Idris Elba (son avocat) bien que certaines scènes du récit aient été modifiées pour le cinéma.
Frayer avec les mauvaises personnes
Molly Bloom, qui est une ex-skieuse du Colorado ayant dressé des ambitions olympiques, a partagé à Bartlett qu’elle passait les nouveaux venus des poker privées « au peigne fin ». Elle jetait un œil à tout, même à la stabilité financière des possibles joueurs, vue la quantité d’argent et les personnalités qu’ils ramenaient.
Cependant, comme elle le mentionna, quelques personnages douteux ont réussi à entrer, parmi lesquels quelquesc hommes d’affaires russo-américains qui avaient des liens avec le grand banditisme russe et étaient impliqués dans des organisations de jeux illégaux et un vaste cas de fraude à l’assurance à New York. Alarmées, les autorités fédérales ont commencé à examiner de près ses parties de poker qui se déroulaient en lieu emblématique, l’hôtel Plaza New York. Elle a conscience d’avoir commencé à prendre une part des pots, ce qui est illégal.
Mme Bloom aurait amassé, sans certitude, plus de 4 millions de dollars annuels en orchestrant les parties bien que Houston Curtis, qui produit actuellement « Bally’s Big Bet Poker LIVE », soutient que lui et Maguire étaient les maîtres principaux des parties et que Bloom était essentiellement impliquée dans la création d’une clientèle et l’approvisionnement des joueurs en boissons.
Au cours du livre publié par Curtis en 2020, intitulé « Billion Dollars Hollywood Heist: The A-List Kingpin and the Poker Ring that Brought Down Tinseltown », il narre sa version sur les célèbres parties de poker avec des stars.
La dame du poker admettait dans le podcast toucher de 1 % à 5 % des profits des joueurs gagnants, ce qui n’est pas beaucoup pour un match à 1 $/2 $. Mais les sommes en jeu de ces parties privées montaient souvent jusqu’aux millions ce qui lui permettait de toucher 20 000 dollars ou plus durant une simple nuitée.
La mafia italienne fait pression
Le témoignage que révèle Molly Bloom aux travers « The Diary of a CEO » correspond peu ou prou à celui qu’elle a donné dans son autobiographie. Mais elle donne aussi quelques infos supplémentaires sur les menaces qui planaient sur leur partie en 2013.
Ayant fait des bénefices importants, elle a rapporté que la mafia italienne, alors mêlée à des jeux d’argent clandestins, tenaient à en obtenir une part. Selon ses affirmations sur le podcast, un individu potentiellement mafieux lui a demandé par téléphone de partager ses gains avec son organisation. Elle a glacialment réfusé.
Ne voulant pas se soumettre, elle met alors sa vie en danger, ainsi que l’organisation de ses parties de poker.
« Un sinistre individu a été envoyé chez moi et m’a menacée avec une arme en bouche, une sensation qu’on n’oublie pas. Il m’a agressée physiquement avant d’emporter tout ce qu’il a trouvé dans mon coffre, notamment des photos et quelques objets chers articles – un héritage légué par ma grand-mère », a-t-elle rapporté.
Durant cette rencontre choc, le commettant de cette ignominie a proféré des menaces supplémentaires. Mais par pour la suite, notre héroïne a eu de la chance quand l’organisation criminelle vedette a été arrêtée après quelques jours, et elle n’en entendu plus jamais parler.
La vie ne fu pas pour autant une partie de plaisir pour Mme Bloom, car elle a fait objet de d’un tri ménorandités judiciaires importantes, y compris d’importantes amendes et jusqu’à de prison. Toutefois, en mai 2014, elle a écopé d’une probation après avoir reconnu qu’elle avait assumé un rôle prépondérant dans l’exploitation d’un réseau de jeu illégal de $100 million.
L’emblématique organisatrice de parties de poker a déclaré avoir respiré un grand coup quand le juge lui a informé qu’elle n’écoperait pas du long châtiment carcéral fédéral. Mais cela a indélébilement marqué sa vie et sa réputation pour toujours.
En se remémorant le jour de son jugement, Mme Bloom a raconté: Un juge que j’ai déçu et qui était contrarié pour moi m’a regardé et m’a dit: ‘ »Eh bien, vous étiez impliquée du poker et on dirait que vous avez radicalement changé votre vie. Je ne vais pas vous envoyer en prison. » Il est bien difficile d’expliquer à quel point ce fait fut décisif pour moi. »
Dégustz l’intégrale de l’interview de 44 minutes avec Molly Bloom sur The Diary of a CEO ci-dessous. Sur sa vie plus anecdotique : l’image présentée est fournie par ctvnew.ca.
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